dimanche 13 avril 2014

Alina Reyes - Le Boucher

Relai, aujourd'hui, d'un extrait de roman troublant.

Le Boucher, d'Alina Reyes, se lit, justement, en une trop rapide bouchée, tant sa prose est fluide et tant son approche de la chose sexuelle se fait à la fois simple et complexe, en un mouvement.

Ici, voilà ce qui pourrait être une banale description de fellation en sous-bois. 
Sauf que.

On invite à jeter un œil un peu plus bas.


Alina Reyes, Le Boucher, Editions du Seuil, Juin 1988, p.76 et 77

mercredi 2 avril 2014

Et Catherine M, l'a t-on déjà oubliée ?

Catherine Millet, critique d'art ultra-établie, lance en 2001 à la face de la bien-pensance une autobiographie axée, comme son nom l'indique, sur sa vie sexuelle. Romancée ? Quelle autobiographie ne l'est pas... 
Et quelle fiction n'en dit pas trop sur son auteur ? Même le biographe d'un autre parle de lui même... Mais ne nous interrompons pas nous-même.
Bref, après avoir écoulé deux millions et demi d'exemplaires et, on peut l'imaginer, beaucoup de sécrétions intimes et diverses de la part de ses lecteurs, Catherine va bien, merci pour elle.
On ne résistera pas, évidemment, à vous fournir ci-dessous un extrait de ce qui est devenu un classique.



Catherine Millet, La vie sexuelle de Catherine M, Le Seuil, collection Fiction & Cie, 2001

Et parce que vous avez été sages, hop, voilà en bonus l'extrait d'un article de presse dévoilant l'auteure dans son plus simple appareil. Comme, vraissemblablement, elle l'a elle-même souhaitée.


(Illustration presse empruntée au site pileface.com : on trouvera sur cette page web un dossier très complet sur le bouquin. Dans le modeste blog que vous parcourez actuellement, nous le concédons, nous ne voulions qu'un peu de fesse.)


samedi 29 mars 2014

From Filthy Gorgeous

Découverte fortuite du site http://filthygorgeousmedia.com/, qui propose une collection impressionnante de documents érotiques de toutes époques.
On y trouve des collectors insensés, films, magazines, objets de collection, le tout dans une interface moderne et réactive. Hautement recommandable, donc.
Attention, tout cela uniquement dans une optique historienne. Les décennies, les femmes, pourquoi, comment. On est pas là pour rigoler.

Image 1 : Gucci Girls Rita Landre Pinup Collection 1954

 Image 2 : Friangelica #8 Digital Download
Toutes les illustrations proviennent du site http://filthygorgeousmedia.com/


Image 3 : Sorayama, Hajime Art Postcard #03

dimanche 23 mars 2014

8 pagers - #4 : Me and Mrs Jones

  Déjà le 4ème exemplaire ici de "8 pager" ou "Tijuana Bible" (lien anglophone), BD des années 30's qui se passaient sous le manteau.
La collection s'agrandit, petit à petit.
(Auteur inconnu - si quelqu'un a plus d'infos, les commentaires sont là...) 
 
Aujourd'hui : Me and Mrs Jones






mardi 11 mars 2014

En éventail

Elle avait... les doigts de pieds en éventail, sur son hamac. elle contemplait les arbres, et la me, non loin, un bouquin peu passionnant à proximité.
Elle avait un de ces maillots de bains deux pièces, qui se joignent sur les hanches par un nœud souvent  fait à la va-vite. 
Elle avait grande envie. D’être touchée, caressée, branlée, pénétrée, elle ne se souciait guère, dans sa tête, du quant-dira-t-on.
Elle regarda à gauche, à droite : nulle âme. Alors, comme n'importe qui, elle porta son majeur humidifié sur son clitoris, et se mit en branle, au sens strict du terme, remontant posément de son prépuce incapable, jusqu'au clitoris un peu moins capricieux, qu'elle agita fermement mais avec la douceur de l'été, jsuqu' au grognement fatal, qu'elle avait du accompagner d'un ou deux doigts dans la caverne.  Qu"importe : elle pouvait désormais dormir tranquille.

Source de l'image : http://www.les-vegetaliseurs.com/article-15464-lesdoigtsdepiedseneventail.html

dimanche 9 mars 2014

Les prix de l'amour - 1915

Pour les amateurs de curiosités hors-d'âge, voici les tarifs pratiquées par Mademoiselle Marcelle Lapompe ("annulant tous les précédents"), 69 rue du Chat Noir, en 1915 , et que m'a très aimablement indiqué une amie facebookienne, connaissant vraisemblablement mes goûts en terme de vieux papiers.
On notera au passage que notre triste époque a rendue désuet le "branlage à la mouche", qui semble, sur le papier, si pittoresque.