"Inspire donc !", et sa voix prenait plus d'ampleur à mesure que j'inspirais sous ses ordres, le nez dans son entrejambe. Les deux genoux à terre encadrant mes oreilles, elle me recouvrait le visage.
Il y avait quelques temps que l'odeur du nylon avait disparu, à mesure que perlaient de ses grandes lèvres les infimes gouttes de son excitation. Ma respiration forte envoyait sur ses chairs un courant d'air épais, son clitoris frottait sur mon nez essoufflé, le nylon m'irritait et c'était délicieux. Je ne pouvais pas voir se balancer ses seins sous le tissu trop fin, juste les deviner, à l'oreille, aux froissements. Elle se frotta plus vite, plus fort, s'écorchant les genoux en réclamant son reste, avant de s'arrêter, d'un coup, échappant enfin un filet de mouillure, épais et franc, sur mon front lessivé.
Illustration : Tom of Finland
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